arianne
elle et moi n'étions pas fait pour nous entendre, mais presque. presque parce que j'ai toujours eu un faible pour les femmes qui écrivent avec méchanceté (violette leduc), cruauté (eline jelinek), désinvolture (valérie solanas), anxiété (annie ernaux), et autres variantes (acidité, vénénosité, acerbité, mesquinerie, petitesse, combativité). malheureusement, ça ne suffisait pas, justement ça me rendait limite plus exigeant, puis il y avait cette aura de présentatrice radio, cette réputation de polémiqueuse, toutes des choses qui parasitent le cerveau avant même la première page.
et quelle première page.